Biographie
Roger Zanoni, né à Thionville en 1942, artiste contemporain français, vit à Cannes où il réalise son œuvre. Issu du métier du cinéma, il se consacre à la peinture ainsi qu’à des recherches fondamentales sur les thèmes de la perception et du rêve. Naissent des œuvres oniriques et surréalistes, des installations, avec la complicité de photographes sur des thèmes mythologiques, ainsi que plusieurs jeux de tarot aux lignes traditionnelles et contemporaines, édités dans The Encyclopedia of Tarot de Stuart R. Kaplan1. Ses créations sont exposées dans de nombreux musées et espaces contemporains, en France et dans d'autres pays. Il a reçu le Prix Artoteque en 2007, à Londres.
Diplômé en réalisation Cinéma et Télévision, promotion 1967 CICF Paris
- 1967 à 1980 Assistant Réalisateur de nombreux longs métrages français et étrangers.
- 1981 Auteur Réalisateur d'un court-métrage fiction "Colloque sentimental", produit par Lysandra Films. Cannes.
- 1982 à 1986 Producteur Réalisateur Vidéo de longs métrages sur la parapsychologie : La voyance et Les lignes de la main, distribués par International Leaser Machines et par Delta Vidéo. Paris.
Oeuvres
Frédérique Wallet, écrivain-photographe, écrit sur sa peinture lors de son exposition à la Chapelle des Pénitents Blancs de Vence, Le jardin de l’Epine : « Sur une ligne contemporaine ses œuvres vous piègent. Il n’hésite pas à vous entraîner vers de mystérieux jardins dont les signes auraient pu se perdre dans les feuillets prémonitoires de Léonard de Vinci. Des mots latins s’inscrivent en grimoires botaniques dans son labyrinthe aux géométries asymétriques. Car derrière son graphisme aux apparences négligées, se dissimule une rigueur dont les correspondances analogiques rapportent les subtilités d’un monde parallèle. Délaissant la noirceur initiale de la matière, Roger Zanoni exhale en la sublimant, l’éclosion de la plus merveilleuse d’entre les fleurs, la Rose de l’Esprit. Apparaissent alors, les couleurs sensuelles de la Renaissance Vénitienne. Il recompose dans ses jardins une palette de transparences, dégageant les éléments subtils dignes de rejoindre l’œuvre allégorique de Giorgione, « la tempête » ou le rêve de Böcklin, « l’île des morts ». Mais son amour infini de la Nature s’émerveille au bestiaire des Alchimistes, dans un cercle perpétuel de métamorphoses. A l’instar de ces explorateurs surréalistes, Roger Zanoni emprisonne dans ces enclos des absences, où si l’on s’égare aux horizons de sa création, on atteint le centre des immobilités, où tout peut disparaître par enchantement. »
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